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Cette anthologie chez Soul Jazz met en avant quelques-uns des nombreux disques de rap avant-gardistes "made in New-York" enregistrés entre 1979 et 1982 au sein de petits labels indépendants et familiaux, en une époque où la musique hip-hop était encore peu connue. Cette première vague très prolifique d'enregistrements d'un rap innocent et optimiste fut la première à être diffusée dans les centres communautaires, les fêtes de quartier et des jams de rue qui eurent lieu dans le Bronx au milieu des années 1970. Mais là où Flash, Kool Herc et Bambaataa se retrouvaient pour mixer et scratcher ensemble des enregistrements breakbeat désormais classiques comme Apache de l'Incredible Bongo Band ou The Mexican des Babe Ruth, ces premiers disques de rap étaient tous fabriqués à partir d'enregistrements live, réutilisant souvent des titres discos de la même époque, tandis que les MC's rappaient par-dessus, ce qui permit de créer un son unique aujourd'hui qualifié de "old school".

Ce deuxième album du groupe de Los Angeles marque une progression en terme de songwriting par rapport à leur premier album éponyme, qui les a propulsé sur le devant de la scène punk moderne. Les morceaux sont plus personnels, les mélodies plus travaillées et c'est la première fois qu'ils ont recours à un producteur (Jay Joyce).

Pas question de reprendre à la virgule après ceux qui l'ont précédée en la matière. A quoi bon... Ici il s'agit d'honorer l'esprit, sans coller à la lettre près. Sonorités r'n'b, échos de l'électro, samples de kora, le climat "electroacoustique" offre de nouvelles perspectives à ces chansons éternelles. La fille d'Ipanema, Samba saravah, Tu verras... toutes ses chansons retrouvent un air de jeunesse en prenant des chemins buissonniers, en osant un nécessaire pas de côté qui incite à prendre la pause dans la folle course du monde... La bossa nova, "une tristesse un peu apaisante", une bande-son qui tient toutes les promesses d'une saudade à la française. Flavia Coelho, Vinicius Cantuaria et Bruno Ferreira sont également venus enregistrer en duo sur trois titres !

Ce groupe de rock malien a été découvert par Damon Albarn via son projet Africa Express. Avec leur hymne Soubour produit par Nick Zinner (Yeah Yeah Yeahs), les quatre jeunes ont directement conquis le monde musical et ses plus forts représentants, dont la tête pensante de Blur et Gorillaz. Le groupe propose un savant mélange, entre chants maliens, guitares électriques et rythmes tribaux, à la frontière entre musique du monde et rock.

C'est dans le Pays Montagne que bat le coeur de la Bretagne et de sa culture : haut-lieu du kan ha diskan, berceau de la gavotte mais aussi du renouveau du fest-noz, il a été l'objet, de longue date, de collectes sonores. Ce double CD, assorti d'un livret richement documenté, présente un large choix d'enregistrements de référence, souvent inédits, réalisés entre 1916 et 1978. Une édition de référence pour les amoureux du patrimoine oral breton.

L'auteur-compositeur et musicien est de retour avec un sixième album, entièrement produit par lui-même. Un retour aux sources entre blues et folk, où sa voix limpide renoue avec la simplicité et le dépouillement sonore des débuts. Des choeurs entêtants de Persona non grata à L'amour à nos chevets, le disque raconte une quête personnelle tout en évoquant les méandres kafkaïens de notre société et la course à la consommation.

Après avoir enflammé la soirée d'anniversaire des 12 ans de DFA en mars 2013, la formation londonienne nous livre un album éponyme où l'on retrouve tout l'univers du label. Un concentré de beats entrainants et originaux, le tout sur fond de minimalisme, pour un résultat assez incroyable. L'album nous emmène au gré des titres dans des univers différents, faisant la part belle aux morceaux dynamiques tout en gardant un côté "ambient". Un disque à la hauteur de la réputation de DFA, qui réjouira à la fois les inconditionnels du label ainsi que tous les fans de projets électroniques.