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Vous connaissez cette voix. Un vieil ami est de retour. Cette voix fait certainement partie intégrante de votre juke-box mental. Elle y est rangée avec au moins deux douzaines d'autres titres des Silver Jews, devenus officiellement des classiques en 2009, quand cette voix, celle de David Berman, a annoncé sa retraite musicale. Dix ans se sont écoulés depuis. Nul ne sait où tout ce temps est passé. Pourtant, le revoilà, Purple Mountains est le nouveau nom de plume de David Berman. Purple Mountains, c'est aussi le nom de ce qui deviendra l'un de ses plus grands albums. Un album éponyme empli d'un esprit et d'une sagesse à double tranchant, baignant dans ce mélange de joies et de peines rock artisanales.

Peter Guralnick rend hommage au légendaire Sam Phillips, producteur et boss du label phare de Memphis, Sun Records, celui sans qui Elvis Presley n'aurait peut être jamais été connu. Cette compilation regroupe les plus grands hits ainsi que des morceaux jamais entendus ou passés inaperçus qui englobent le blues, la country, le gospel, le rhythm & blues et la naissance du rock'n'roll sur une période s'étalant de 1950 à 1961.

L'artiste parisien est de ceux qui savent redonner à la chanson toute sa grandeur, en lui ajoutant une touche de douce insolence. Son album s'écoute comme une ode à la simplicité autant qu'à la diversité : un style musical des plus personnels, mêlant rock dégraissé et pulsations africaines, ambiance des grands espaces américains et moments plus intimistes de confessions. cet univers original, s'ajoutent une maîtrise musicale et une richesse textuelle des plus mélodiques.

En ajoutant plus de rythme et de texture électro à sa palette musicale déjà très diversifiée, Céu continue d'élargir ses références, et crée son propre univers musical. Cet opus a été produit par le génie français de l'électro Hervé Salters (qui enregistre sous le nom de General Elektriks) et co-produit par Pupillo, bassiste légendaire du groupe brésilien Naçao Zumbi.

Cinq ans après sa création (2010), le groupe brésilien basé à Sao Paulo continue son voyage musical avec un troisième opus mélangeant énergie luminescente et cultures de l'Atlantique. Hyper-contemporain, l'album dialogue entre les sons et les rythmes du Brésil et de l'Afrique, distinguant les identités musicales diverses des dix musiciens. Leurs influences collectives comprennent le jazz, le funk et la musique afro-brésilienne, et s'étirent un peu plus loin dans le dub et le reggae, l'électronique, la cumbia et le carimbo, l'éthio-jazz et la samba. C'est un orage rythmique à couper le souffle, harmonieusement dynamique avec des beats imprévisibles, un sens aigu de l'humour et des réflexions politiques.

En 2020, Amours sorcières était un périple bucolique et léger à travers des rythmes et des rimes d'inspirations nord-africaines. Abondant et généreux, La mue du serpent bénéficie des arrangements sur mesure de Camille Rocailleux et de la malicieuse guitare électrique de Nicolas Jules, invité sur quelques morceaux. Alternent moments de douceurs mélancoliques et comptines en trompe-l'oeil. On entend dans ce répertoire la profondeur du piano, l'électricité des guitares, le côté solennel des cuivres, la douceur enveloppante des cordes.